luminotherapie

Technique innovante développée en vue d’un traitement naturel, la luminothérapie fait de plus en plus d’adeptes de nos jours. Si elle n’est pas encore tout à fait populaire en France, la luminothérapie l’est beaucoup plus à l’international, notamment de l’autre côté de l’Atlantique.

User de la lumière naturelle ou synthétique pour se guérir, c’est désormais possible. Mais quelles sont les chances de rémission après un tel traitement ? Est-ce possible d’envisager le remplacement des traitements lourds par une série de séances de luminothérapie ? Réponse à tout ceci dans cet article.

Le principe de la luminothérapie et son origine

Si cette technique thérapeutique est si notoire, c’est qu’elle se base sur un principe tout simple et moins nocif que la prise de médicaments : la photothérapie. C’est Ryberg Finsen, médecin danois de surcroit qui a étayé en 1903 la toute première fois la possibilité d’un effet bénéfique du champ lumineux sur quelques pathologies secondaires. Si l’idée est assez vieille, le concept lui ne s’est pas développé jusqu’à la fin des années 80. Ce fut le grand début de la luminothérapie en tant qu’outil de traitement non conventionnel attesté par les autorités compétentes.

Tout le principe de la luminothérapie repose sur la transmission de signaux nerveux au cortex cérébral. En fait, notre cerveau produit une hormone appelée Mélatonine, celle-ci est censée régulée le niveau d’énergie pour ajuster le passage du jour à la nuit.

luminotherapie principe origine

Ce que les chercheurs ont découvert, c’est que la sécrétion de Mélatonine était fortement reliée à l’exposition à la lumière naturelle. La luminothérapie a donc pour but de réguler le taux de Mélatonine. C’est la raison principale pour laquelle la luminothérapie est pratiquée en majorité pour le traitement des dépressions saisonnières (hivernales) et des problèmes d’insomnie. C’est d’ailleurs une excellente façon de faire face à ces troubles psycho-physiologiques sans avoir recours aux antidépresseurs, souvent synonymes d’effets secondaires.

Comment s’assurer des résultats effectifs grâce à la luminothérapie ?

La luminothérapie a prouvé son efficacité à travers les époques. La preuve en est que les organismes spécialisés la catégorisent désormais comme traitement à part entière et non comme un projet en cours de test. C’est une des raisons pour lesquelles la luminothérapie s’est vue démocratisée à une vitesse fulgurante. Aujourd’hui, nul besoin d’avoir recours à la prise de rendez-vous en centre spécialisé pour subir ses séances de luminothérapie.

Les appareils de luminothérapie, ou lampes de luminothérapie, sont à portée de tous maintenant. Proposés à des prix attractifs, ils sont tout aussi efficaces que leurs versions pro dans les établissements de santé. À condition bien sûr de savoir quand et où utiliser sa lampe. En règle générale, une à deux heures d’exposition journalières pendant une dizaine de jours suffisent amplement pour diminuer les effets de la dépression saisonnière et de la dépression en général.

La luminothérapie est un traitement qui est simple et facile à suivre : nul besoin de fixer la lampe pour voir les résultats, il est possible d’effectuer des tâches journalières (lecture, télétravail, ménage, etc.) tout en restant exposé aux rayons. Il suffit juste de se débrouiller pour rester dans les champs de projection de la lampe à luminothérapie. On distingue par ailleurs 3 modèles de lampes, adaptées à des utilisations différentes :

  • Les lunettes à luminothérapie ;
  • La lampe murale ;
  • La lampe portable.

Les lunettes sont le must pour tous les amateurs de mouvement, elles vous assurent une exposition quotidienne tout en gardant un rythme de vie actif. Pour ce qui est de la lampe murale, elle est plutôt à préconiser si vous visez une thérapie en famille car sa portée peut être profitable à plusieurs personnes en même temps. La lampe portable est pratique et modulable, elle peut être transportée d’un endroit à l’autre selon les besoins.

Qui peut profiter des bénéfices de la luminothérapie ?

La luminothérapie ne nécessite pas de suivi médical à proprement parler, mais vous pourrez toujours effectuer des bilans réguliers avec votre praticien pour vous assurer de l’efficacité du traitement. Cependant, certains cas peuvent présenter des contre-indications. C’est notamment le cas des personnes souffrant de pathologie les rendant photosensibles (glaucome, cataracte, etc.). La luminothérapie n’est également pas envisageable pour les personnes souffrant de maladies psychologiques lourdes comme la schizophrénie et la paranoïa. D’une façon générale et que vous souffriez ou non d’une pathologie qui entraverait le traitement, il est conseillé de demander l’avis d’un médecin avant de commencer la luminothérapie.

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