bienfaits luminotherapie

La lumière est un facteur important dans la régularisation de plusieurs grandes fonctions biologiques. Pour une raison comme pour une autre, notamment au cours de l’hiver, une diminution dans l’exposition à la lumière peut provoquer certains dérèglements au sein de l’organisme. Qu’il s’agisse de troubles de l’humeur, troubles du sommeil ou d’autres troubles reliés à l’horloge biologique interne, la luminothérapie s’avère être un bon traitement permettant au corps humain de retrouver la lumière diminuée d’une part et de rééquilibrer son fonctionnement d’autre part. Quel serait donc le bon moment pour commencer cette thérapie ?

La lampe de luminothérapie

Même si beaucoup de professionnels proposent de faire des séances de luminothérapie, par souci de praticité, c’est surtout à la maison qu’on tend à l’entamer. Pour ce faire, il est nécessaire de se procurer une lampe dédiée à cet effet.

De nos jours, ces lampes peuvent être trouvées un peu partout dans les enseignes d’électroménagers, surtout en période hivernale qui enregistre un pic d’achat de cet appareil. Normalement, toutes les lampes de luminothérapie doivent posséder des filtres ultraviolets. En effet, ces derniers sont un critère important dans l’achat de la lampe, ils permettent de se protéger des rayons UVA et UVB. Pour le choix des ampoules, celles émettant une lumière blanche simulant la lumière du soleil sont les meilleures, car moins agressives pour les yeux à long terme.

lame luminotherapie

L’intensité conseillée de la lumière serait de 10 000 lux. La durée d’exposition est, quant à elle, de 30 minutes par jour. Cette dernière valeur n’est pas fixe, mais constitue un standard auquel on se réfère généralement. Des durées plus longues ou plus courtes peuvent être envisagées, selon, entre autres, l’intensité de la lumière choisie. Concernant la disposition de la lampe de luminothérapie, il est recommandé de la mettre à environ 40-50 centimètres de soi, en position idéalement inclinée, de façon à optimiser la simulation du soleil.

Mécanisme d’action de la luminothérapie

Avant de commencer la luminothérapie, en plus de se procurer la lampe qu’on juge adéquate, une connaissance sommaire du fonctionnement de cette thérapie s’impose. En effet, comprendre comment fait la lumière pour réguler nos fonctions biologiques est important pour bien exécuter cette thérapie.

Malgré les incertitudes qui planent toujours sur le mode d’action de la luminothérapie, une information sort du lot et certifie que la lumière contrôle la sécrétion de mélatonine, soit l’hormone du sommeil. Cette dernière, qui est responsable des cycles éveil/sommeil, a aussi une main mise sur la sérotonine, l’hormone qui régule l’humeur. De fil en aiguille, on constate que la luminothérapie possède une action sur les neurotransmetteurs. Ces derniers étant très sollicités par l’organisme, c’est la raison pour laquelle la photothérapie aurait beaucoup d’effets. Parmi lesquels :

  • Corriger les problèmes de sommeil
  • Traiter la dépression saisonnière
  • Compléter le traitement de la dépression majeure
  • Diminuer le stress et l’irritabilité
  • Augmenter les fonctions cognitives.

Dans l’absolu, il serait donc évident de commencer la luminothérapie dès les premières apparitions des troubles cités ci-dessus. Dans le prochain paragraphe sera expliqué, cependant, le moment opportun pour amorcer une cure de cette thérapie, notamment dans le traitement des troubles affectifs saisonniers (TAS) ou plus communément appelés « dépression hivernale ».

Entamer une cure de luminothérapie

Contrairement aux autres troubles, traiter la dépression hivernale avec la luminothérapie nécessite de respecter un timing. En effet, les spécialistes estiment qu’il ne faudrait pas attendre la survenue du froid et du temps morose pour commencer la luminothérapie. Selon eux, il est préférable de l’amorcer vers le début de l’automne, soit vers la fin du mois de septembre. Ils expliquent qu’en avançant le début de la cure, on permet à l’organisme de se mettre en douceur en harmonie avec l’environnement qui l’entoure. L’exposition à la lampe de luminothérapie devra se faire tous les jours, le matin, idéalement jusqu’au mois de mars, synonyme des beaux jours. De cette manière, l’organisme se trouvera alimenté par la quantité de lumière nécessaire au bon fonctionnement de son horloge biologique, ce qui permettrait d’améliorer l’humeur, de réguler le sommeil et d’ainsi, contrer, entre autres, les symptômes assez handicapants de la dépression hivernale.

Finalement, en plus de s’informer sur la luminothérapie et savoir choisir la lampe adaptée, il ne faut pas aussi hésiter à demander l’avis d’un spécialiste avant de s’y mettre. Ce dernier saura alors vous orienter dans le moment et la durée de la cure, et ce, selon le trouble que vous cherchez à guérir.

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